Quelque chose du coeur, enfantin et subtil, surgit un beau matin aux abords de l’abime. Une frayeur inconnue, inconsciente et primale, mêlée de volontés et d’instinct animal.
Vivre un peu plus longtemps vous donne à cultiver le terreau de promesses qu’un jour on vous a fait. La jeunesse égarée sous un tas de souvenirs , sous une pile de passé demande à revenir.
Avoir peur de demain, réfléchir à la vie, et s’inquiéter que l’autre puisse être inquiet de soi. Devenir fragile sous des abords rugueux est beaucoup plus subtil, et malicieux parfois.
Vieillir en pleine conscience, pour se venger d’hier, et remercier demain de ne pas être encore.
Vivre.
Sublime.
C’est simple, concis et superbe. Je vous découvre sous un nouvel angle, @Ma Pie.
Plus un visuel splendide que j’avais failli utiliser pour un autre texte, moins splendide…
OUI , sublime…!
Et du coup, me voilà en accord ponctuel.
Une ode à la vie. J’ai vraiment aimer cette finesse et cette poésie.