Hier il m’en souvient, je fis un rêve heureux
dont le souvenir seul eut suffit à ma vie.
je respirais la paix et le parfum sauvage
d’une liberté crue.
J’étais un être pur, essentiel à moi même.
Aucun mot ne saurait sans contraindre vous dire.
Hier, il m’en souvient, assise dans la cuisine,
à prendre mon café, à beurrer mes tartines,
j’ai vécu la douleur du souvenir perdu.
L’éphémère onirique n’avait pas survécu.
Apprivoiser les rêves, ne pas les contenir
Offrir à notre vie, d’en connaître plusieurs.
Et garder pour ce soir, cet espoir un peu fou,
de vivre un autre rêve, un autre rêve, heureux.
Je vous souhaite une belle nuit dans le royaume des songes.
Merci Maguy, c’est précieux !
Joli, frais, j’aime.
c’est doux de bon matin…
L’union de l’onirique et du réel, du rêve et de la tartine. J’aime bien !