La matinée est déjà finie. Je n’ai toujours pas bougé , je suis comme pétrifiée. Je n’ai pourtant pas peur. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas eu recourt à ce genre de méthode. Depuis mon séjour quelque peut inhabituel , je n’ose plus vivre de ma passion , de ce qui me fait frissonner. Les autres , les personnes de mon entourage , ne comprennent me pas. je ne leur en veux pas , de toute manière ils seraient incapables de comprendre.
Enfin bref . je me lève enfin. Je prends mon courage à deux mains , j’enfile mes bottines , me munis de mes outils et passe le briquet une dernière fois sous mes doigts afin d’effacer mes empreintes. Je pousse la porte de l’entrée , choisis mon itinéraire et je marche sans hésitation , comme si rien avait changé.Allez , je me lance!
J’ai bien retenu la leçon que m’a appris mon séjour de vingts ans et cette fois c’est sur , je ne referais plus les mêmes erreurs.
Je suis bien arrivée chez madame Dupuis. Je crochète sa serrure et me faufile dans sa modeste maison.
Elle m’a entendu mais il est déjà trop tard pour elle , elle ne peut plus s’enfuir. Ses cris me procurent cette sensation qui m’a tant manquée. Puis ce silence. C’est décidé , plus jamais je ne m’arrêterais.