– Racontez, dites-moi, Dieu ! Qu’avez-vous rencontré
Ma belle ténébreuse ? Vous êtes effrayée.
Les dangers nous menacent sur cette terre hostile
C’est un pays plus nu que la terre polaire
Et la bête cruelle vaincra le plus habile.
Courons ma bonne amie et fuyons ce désert.
Qui vous a menacé ma douce ? Rejoignez-moi.
– Au fond du gouffre obscur où mon cœur est tombé,
Se penchait, menaçant, je devenais sa proie,
Un gnome biscornu. J’étais tétanisée.
Sa tête se pavanait avec d’étranges grâces
Son visage n’était qu’une hideuse grimace.
De ses lèvres coulait une écume fielleuse
Je restais là, tremblante, prisonnière et peureuse.
– Ne soyez plus craintive, le jour enfin va poindre.
Le cauchemar s’envole et plus rien n’est à craindre.
Nous rejoindrons ainsi le pays des lumières
En quittant pour toujours ce lancinant enfer.
Excellent ! Chapeau bas.
(Tu as mis “Victor Hugo” dans ton énoncé… et pour le dernier vers, j’ai l’impression que tu pensais “En quittant…” ?)