Aux jours trop tôt éteints de ma trop courte jeunesse, je compris bien assez vite que les petits enfants resteraient à jamais mes meilleurs amis.
Au monde officiel auquel on me conviait, je n’avais guère envie de participer.
Étrangement, pour eux, j’ai tout délaissé, toute ambition de peindre ou bien même de publier.
Jusqu’à faire de leur micro-vie mon vrai métier, pour avec eux tout partager.
Mais, grâce à cela aussi, j’ai gardé un immense plaisir: celui de chanter.
Presque toute la journée.
Jusqu’à ce qu’ils en soient rassasiés.
Et puis des histoires conter.
Les précoces leçons de leur expérience, je les ai toujours observées.
Ils sont doués d’une suprême intelligence que les adultes ne savent plus discerner.
Leur confiance innée est un mystère, chacun d’entre eux a son caractère.
Leurs joies sont immédiates et leurs chagrins aussi.
Ils sont boules de rire et pleins de fantaisie.
Et quand ils regardent le ciel, leurs yeux s’intensifient.
On dirait qu’ils y voient un reflet de leur aube première.
photo superbe ! spontanéité de l’enfance, mal vue dans le monde l’adultes, hélas.
En lisant ce texte, j’ai ressenti que les enfants ont déteint sur l’adulte, lequel s’est nourri de ces “boules de rire et plein de fantaisie” pour retrouver une naïveté trop vite égarée.
Un beau texte plein de sensibilité.
Merci, SO, c’est exactement ce que je voulais exprimer!
Magnifique texte en hommage à ces adorables petits bouts de choux dont la spontanéité nous éblouit en permanence MERCI