Au matin, hébétée d’une nuit agitée,
bruyante, sifflante, violente et secouée,
au jardin prudemment me dirigeai, saisie,
et j’entendis, tout près de moi, d’horreur transie,
pleurer le mimosa, mon géant si gracieux,
il geignait tristement, en regardant les cieux,
brisé, agonisant et couché tout entier.
Plus rien que le bois mort, craquant dans le sentier,
ne disait la tempête, ses emportements,
l’acacia abattu sans futur ni printemps.

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