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Le sort de tout un monde au sien semblait lié ;
Foulant aux pieds le glaive et le joug détesté,
La belle afghane fuyait l’enfer et l’oppression,
Toutes les turpitudes, les peurs, les privations.

De chaque être humain ainsi disait son père
Qu’il doit avoir sa place en ce libre univers.
Elle croyait, innocente, à de beaux lendemains,
Mais nul n’y peut choisir parmi tous les humains,
Les talibans y veillent, constamment les endorment.

Comme on force un fermoir pour feuilleter un livre
La femme aux yeux bleu-vert a choisi de poursuivre
Ce rêve de liberté que sans cesse elle reforme.

La matière que rien ne détruit se transforme
En son âme devient grande force et défense
Qui saisit le Soleil dans sa tenaille immense.

Le désert est hostile comme ses oppresseurs,
Mais l’espérance qui sait se jouer du malheur
Aiguisait lentement sur son cœur le poignard
D’une haine acérée, limpide en son regard.

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