Sa longue et douloureuse maladie dessine les malsaines lueurs de son regard. Il vomit ses métastases en des vociférations dont les spasmes réguliers égalent les pertes d’une fécondation. Entre deux menstrues, il prépare un prochain mauvais coup. Sa victime est déjà choisie
soigneusement avec un calme glacial vil et calculateur.
Le voilà qui se vide de sa matière putride et part, soulagé.
Mais déjà, son mental prépare la prochaine vengeance cacophonique de son mal-être.
Un événement insignifiant donnera prétexte à son exutoire; l’insulte est au bord des lèvres et coule, grisâtre et nauséabonde, puis jaillit en éclaboussures acides et gluantes.

L’air frissonne de gaieté. L’automne caresse la ville. Tout est calme, hormis une forme anonyme gisant, la face boursouflée dans l’effort d’une ultime vomissure.
Pas un seul être ne dansera sur sa dépouille de peur de se souiller.
Je cracherai dessus. Il m’a enseigné la pensée mauvaise..

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