Comme hier et comme le jour d’avant,
Comme demain, tout ancré dans le temps,
Éphémère jusqu’à l’infini,
Et serein malgré la vie qui fuit,
L’homme va, en pensant à l’enfant,
Doucement, s’en va les bras ballants.
De son cœur s’échappe le sentiment,
Qu’un matin, comme poussée par le vent,
La lumière essuiera le déni
D’une fin tout inscrite en défi,
Et viendra, passant le firmament,
Doucement, embrasser son enfant.
Car les fers d’une vérité divine,
Car le poing dur, d’une hystérie rapine,
Même voilés, même auréolés
Ou déguisés en modernités,
Sont impuissants à défaire le sang
Qui lie l’enfant, à son père… absent.
Un bel élan de lucidité chez ce papa qui ne peut renier les liens du sang. Un poème qui libère votre talent.
Un très beau poème à la bien mélancolique musique
L’enfant, notre plus précieuse lignée. L’enfant, le petit comme le grand, nos secrets, nos douleurs. NOUS !
Magnifique texte sur le père absent. Merci
J’ai relu ce poème plusieurs fois pour y trouver le sens que je souhaitais y trouver. ( doit-on lire pour trouver ce que l’on cherche… je ne sais pas, mais j’ai eu besoin de cela! ) Et puis j’y ai trouvé de l’espoir, un peu comme une évidence vitale.
L’art naît dans la douleur, ce que j’appelle “l’urgence” pour atteindre le sublime.
Votre poésie poignante a fait rouler une larme sur ma joue 🙂