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Comme hier et comme le jour d’avant,
Comme demain, tout ancré dans le temps,
Éphémère jusqu’à l’infini,
Et serein malgré la vie qui fuit,
L’homme va, en pensant à l’enfant,
Doucement, s’en va les bras ballants.

De son cœur s’échappe le sentiment,
Qu’un matin, comme poussée par le vent,
La lumière essuiera le déni
D’une fin tout inscrite en défi,
Et viendra, passant le firmament,
Doucement, embrasser son enfant.

Car les fers d’une vérité divine,
Car le poing dur, d’une hystérie rapine,
Même voilés, même auréolés
Ou déguisés en modernités,
Sont impuissants à défaire le sang
Qui lie l’enfant, à son père… absent.

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