L’overdose

L’Angélus de Millet était bien gentillet,
Le bébé était mort et les parents priaient.
Carcova, lui, nous dit que l’enfant doit mourir,
La hache est préparée, comme pour l’équarrir.

Tolstoï le montrera, et dans Résurection
Dira, sept ans plus tard, du petit la fonction
Dans le drame terrible qu’est la faim pour l’homme :
“C’est lui qui le premier redeviendra La pomme !”

Ô, je radote, sûr, ces choses n’ont plus cours
Et l’Histoire jamais dans le passé ne sourd ;
Les visionnaires anciens ne sont plus que vauriens.

Mais le climat aussi nous annonce des choses,
Déplacements d’humains, et jusqu’à l’overdose,
Et la fin pourrait bien… justifier les moyens.

6
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x