Marchant, puis s’arrêtant, et sur son long bâton
Il s’appuie lourdement, c’est un fier vagabond.
Il est joyeux et libre et chantonne en chemin
Loin de la vie futile, maître de son destin.
Au détour des sentiers gazonnés, il écoute
Les trilles des oiseaux tout au long de sa route.
Sur les coteaux roussis, c’est le temps des vendanges ;
Le labeur l’attend, il se fait journalier,
Il va de ferme en ferme pour quelques journées.
Il dormira, le soir, dans un coin de la grange,
Dans ce havre de paix tout embaumé de foin,
Plein de parfums fleuris, jusqu’au petit matin,
Qui l’entraînent sans fin vers des pays étranges.
Puis il repartira son bâton à la main
Pour aller retrouver sa chère solitude
Sans aucune contrainte, non plus de servitude.
C’est un fier vagabond sans peur du lendemain.
Suivre ce compagnon ! Mais où est mon bâton ?
ce n’est qu’un rêve hélas !
merci de m’avoir lu
Toujours cet art fantastique de la rime dont je suis bien incapable… Chapeau et toute ma sympathie à votre vagabond.