Le vautour

Un vautour, lentement, vole au loin dans les cimes,
Les ailes déployées, il joue avec le vent.
En frôlant la falaise en ce décor sublime,
Il nous offre un ballet étrange et envoûtant.

Il perce le silence de son cri crécelle
Qui d’écho en écho rebondit sur les pierres.
Ce géant ténébreux soudain se fait rebelle,
Pour montrer sa puissance aux allures princières.

En un long tournoiement on le voit qui descend
Attiré par l’odeur âcre de la charogne.
Ce fossoyeur ailé, sur la plaine se rend,
Et s’abat lourdement sur sa proie sans vergogne

De son bec acéré il déchire les chairs
Du cadavre putride en décomposition,
Et repu, il s’envole, rejoindre son aire,
Ce nécrophage habile a rempli sa mission.

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