Par une nuit bleue et froide de décembre,
Leurs yeux de couleur ambre
Luisant dans le noir,
Dans la campagne ils déambulaient ce soir.
Deux hommes.
Le sang était leur arôme.
Comme aux vermines la charogne,
Avec méchanceté il vous lorgne,
C’étaient des anthropophages,
Et de faim ils étaient emplis de rage !
Un chien aboya, apeuré.
Le fermier sortit de chez lui pour le rassurer.
Fermier, tirez-vous !
Les cannibales repèrent tout, c’est déjà fait pour vous.
Comme les somnambules, ils sont terribles et singuliers,
Ils vous épient du haut d’un marronnier…
Prendre ainsi quatre vers (épars) de Baudelaire (!), les forcer (en 20 mn (!), j’étais là…) dans un imaginaire littéraire (à proprement parler), et nous livrer un début de poème dans lequel, nous, pouvons nous engager (rêver).., m’interpelle.
Faut-il te complimenter ? Je suis sûr d’une chose : je veux t’encourager !