J’ai utilisé ces huit vers, légèrement modifiés pour certains :

Et la rougeur des soirs tragiques et houleux
Respirait, échappée aux baisers de la nuit
Prions pour qu’à l’abri du fléau de la guerre
Vers des cieux moins ingrats je déploierai mes ailes
Car tes accents d’amour, de joie, ou de tristesse,
Dont une faible main ne choisit que les fleurs.
Et, dans l’abîme où l’oeil des vieux soleils rayonne
Ne peut rien et va droit au précipice affreux
~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Prière pour la paix.

Quand la rougeur des soirs tragiques et houleux
Qui suinte, échappée aux baisers de la nuit
N’est que celle du sang, n’est que celle du feu
La fureur qui explose est saturée de bruit.

Et, dans l’abîme où l’oeil des vieux soleils rayonne
Aveuglés nous plongeons, le cœur cadavéreux
Car la colère seule, à laquelle on s’adonne
Ne peut rien et va droit au précipice affreux.

Prions pour qu’à l’abri du fléau de la guerre
À l’amour nous donnions, unis, tout notre zèle
Qu’ensemble nous marchions toujours vers la lumière.
Vers des cieux moins ingrats nous déploierons nos ailes.

Car nos accents d’amour, de joie, ou de tristesse
Dont une faible main ne choisit que les fleurs
Des affres de la haine ont vaincu la caresse.
La Paix habillera nos rires et nos pleurs.

5
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x