Nous avons tous, un jour, des réflexions idiotes qui nous passent par la tête. Et bien, aujourd’hui, voici la mienne……Qui est le plus fourbe entre un écrivain et un homme téméraire ? “
” Quelle question débile ! ” me direz-vous.
Pas tant que cela, finalement. L’un est sous les feux des projecteurs, souvent tiré à quatre épingles dans le but de promouvoir son dernier roman dans des émissions de télévision ou dans des librairies cotées, dans l’espoir d’en vendre le maximum pour un peu d’argent ou de rêves ; le second est quant à lui souvent invisible, on le découvre par hasard lors d’accident, de manifestation, de défi, de projet insensé, de guerre, ….. ou il nous montre sa force parce qu’il ira jusqu’au bout de sa quête, on comprend, alors que c’est un dur à cuire, celui là.
Alors, n’ai-je pas raison de mettre posé cette question. ? Car à bien y réfléchir, un des deux est bien plus trompeur que l’autre. Celui qui fait valser les mots à sa guise, ne montre pas forcément la ” vraie réalité “, c’est un jeu qu’il joue ; alors que notre ” Hercule ” des temps modernes est tout simplement à nu, lui !
Voilà, sur ces quelques mots, je vous laisse réfléchir !
Votre question me semble biaisée Duchesse : “fourbe” (idem pour “téméraire”) est un adjectif qualificatif (une caractéristique) ; “écrivain” est un substantif (un état en l’occurrence). Un écrivain peut être fourbe ou téméraire et vice-versa, mais cela ne changera pas le sens de “l’état” d’écrivain. Pour moi la bonne question serait donc plutôt : “qu’est-ce qu’un écrivain ?” ; est-il “légitime” à être lu/entendu par le commun (le vulgaire…) ? et pourquoi oui, ou non ?
En poussant à peine, on arrive vite à Céline pour ce qui est de la fourberie (par exemple, c’est mon “dada”… 😉
Quant aux “fourbes professionnels et non écrivains”, je vous avoue qu’ils m’intéressent bien peu. Cependant, par les temps qui courent, je vous concède qu’on pourrait s’y arrêter, ne serait-ce que pour se garder de les imiter…
Ce n’était qu’un texte imaginaire pour l’agodéfi. Il est vrai que j’ai détourné un peu le sens des mots. Désolé pour ma liberté. Mais je trouvai assez amusant de comparer ” téméraire” (nom masculin) et ” écrivain ” (nom masculin). La prochaine fois je suivrai bien les consignes😁 Il est vrai que sur ce coup, j’ai été un peu ” fourbe ” !
Non non, pas du tout, ne soyez pas désolée. Vous avez raison de proposer des sujets de discussion, ou même des défis d’écriture ! C’est tout le sens de l’AlgoMuse. Nous travaillons d’ailleurs à la construction d’une interface (supplémentaire) → “AlgoSelf“, qui permettra à chacun de le faire autant qu’il lui plaira (ce sera prêt avant début avril je pense…).
Quant à la “valeur” (le niveau, etc.) d’une proposition, croyez-moi : bien malin celui qui en jugera ! Il y a toujours plusieurs idées cachées derrière l’idée la plus banale… Et c’est justement le dialogue, l’échange, la discussion, voire la confrontation qui permettent de s’enrichir mutuellement, y compris en partant du plus banal…
Voyez, par exemple, je crois comprendre de votre réponse que vous cherchiez à introduire une discussion sur le genre ? Le masculin serait donc plus enclin que le féminin à la fourberie ? Ou à l’écriture ? Ou à la témérité ? Évidemment, je ne suis pas d’accord (d’ailleurs “téméraire” ou “fourbe” sont aussi féminins que masculins, et “écrivain” s’écrit aussi “écrivaine”…), mais… si l’on place le curseur sur l’échelle sociale, peut-être pourrions-nous découvrir que…? (Bon, vous comprendrez que je ne vais pas me faire l’avocat du diable, hein 😉 ?)