Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Il me parut éteint, une ombre de lui-même
Et le Temps l’engloutit minute par minute
Comme l’ombre grandissait tout autant insatiable
Ces minutes je fus triste de penser à la fin
Qui me dira sur quel chemin obscur je vais ?
Qui ne me dira pas de sa vie qu’il m’aime
Mais me le montrera, chaque occasion donnée ?
Et je me rappelais des souvenirs heureux
Ma tristesse envolée bien loin dans crépuscule
Tamisant la torpeur d’un joli soir d’été
Peut-être le dernier, passé avec mon père
Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur
Beau, tout simplement ..
Très belle évocation, merci
J’ai oublié de dire que le visuel est splendide et nourrit le texte.
très beau poème, très belle évocation. un grand bravo
Beaucoup d’émotion à la lecture de votre poème. Merci de l’avoir partagé.
C’est fou !! Il y a quinze minutes à peine j’étais au téléphone avec @melanie chaine et nous parlions exactement de ces vers que vous avez choisis et qui nous inspiraient ! (Je la connais assez pour savoir qu’elle ne m’en voudra pas de livrer ainsi une infime partie de sa vie privée…)
Nous en étions presque à nous lancer défi d’en faire quelque chose, de ces quelques vers sublimes… Avouez qu’il y a magie dans cette concordance, donc forcément dans ces quelques vers…
Cela dit, votre poème est très beau ; tendre, romantique, un brin nostalgique sans jamais sombrer dans le désespoir.
Il est surtout… “poétique” ! Vous créez une atmosphère dans laquelle l’on se plaît à se baigner sans réfléchir.
Le mien (de poème), si j’arrive à l’écrire, sera(it) différend : je n’ai pas accès à ce niveau de créativité poétique…
C’est en effet fou que nous nous soyons arrêtés, à quelques minutes près, sur les mêmes vers nous inspirant. Et un grand merci pour votre commentaire que je prends comme encouragement, car je dois prendre mon courage à 2 mains pour partager mes productions : j’ai un immense plaisir à créer, mais bien du mal avec l’acte de livrer une partie de mon jardin secret au regard des autres