Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Il me parut éteint, une ombre de lui-même
Et le Temps l’engloutit minute par minute
Comme l’ombre grandissait tout autant insatiable

Ces minutes je fus triste de penser à la fin
Qui me dira sur quel chemin obscur je vais ?
Qui ne me dira pas de sa vie qu’il m’aime
Mais me le montrera, chaque occasion donnée ?

Et je me rappelais des souvenirs heureux
Ma tristesse envolée bien loin dans crépuscule
Tamisant la torpeur d’un joli soir d’été
Peut-être le dernier, passé avec mon père

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