Grand pin parasol
Liberté de ton envol –
Avion qui décolle
Wégélia fleuri
Poudre de sable atterrit
Planète s’enfuit !
Effleurer la mer
Pleurer de ce triste vert
Poisson éphémère
par @POTENTILLEJAUNE | Juin 16, 2022 | AlgoSelf | 4 commentaires
Grand pin parasol
Liberté de ton envol –
Avion qui décolle
Wégélia fleuri
Poudre de sable atterrit
Planète s’enfuit !
Effleurer la mer
Pleurer de ce triste vert
Poisson éphémère
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Bonsoir @@POTENTILLEJAUNE
trois haïkus excellents sur le climat en péril. Un grand bravo !
Il me semble que dans la forme des haïkus, les rimes ne sont pas obligatoires, ce qui nous ouvre un champ plus grand pour donner l’image forte que l’on souhaite sans la contrainte de la rime.
Merci pour ce bon moment
Bonjour @melanie chaine. Je suis touchée par votre encouragement et vos conseils toujours avisés. Merci à vous
Hello Potentillejaune 🙂
On avance, on avance…
(Mon ressenti…) 1: il y une atmosphère dans chacun des trois ; 2: il manque une référence temporelle dans le 1er et le 3ème ; en schématisant, il faudrait qu’on puisse dire en quelle saison “cela” se passe, ou, a minima, se situer dans une chronologie dont on puisse tirer une idée de position temporelle en regard d’un cycle naturel… Regardez: “Wégélia fleuri”, et hop, le tour est joué ! (on imagine mal qu’il fleurisse en hiver…).
Dans le premier, si j’ai bien compris l’intention, le grand pin parasol met l’amour à l’abri, et pourtant “Avion qui décolle”! (rupture ? fin de “l’été amoureux” ?) ; en fait (selon ma lecture, j’insiste…), le deuxième vers pourrait nous dépeindre une scène qui évoque les amours estivales (genre : “caresse douce du soleil”, ou “été complice et fugace”, etc.)
Le troisième, qui est probablement le plus éloigné des “règles” est paradoxalement mon préféré, car il ouvre à un champ de possibilités d’interprétation infini ! J’ai d’abord “vu” la mer effleurée par un poisson volant, et j’ai fini par avoir cette image d’un peintre en train de la “créer” sur sa toile. Mais rien n’est certain, et c’est ce qui (à mes yeux) libère la puissance du poème. Au final, on peut rester et méditer sans chercher à l’expliquer, le rationaliser…
(bien cordialement, Guillaume)
Bonsoir Guillaume@Guillaume du Vabre ( @algo ). Je suis subjuguée par votre interprétation personnelle de mes haikus et vous remercie chaleureusement de m’avoir confié tous ces ressentis et commentaires pour m’aider à progresser dans le genre. (J’ai beaucoup de travail à effectuer pour progresser sur ce sujet !!!)
Je voulais répondre à votre algoself sur le climat et vous transmets mes intentions très simplistes lors de leurs écrits :
1/Le pin parasol protecteur des hommes veut leur permettre par se hauteur d atteindre la spiritualité il est stoppé par l’avion pollueur effrayant
2/Le Wegélia magnifique en fleur à la fin du printemps reçoit sur ses feuilles les particules de pollution qui l’avilissent et détruisent la vie
3/Lorsque nous observons la mer et laissons parler nos yeux nos corps nos emotions devant ce spectacle magique, nous ne parvenons pas à imaginer que la multiplication des algues et la pollution détruise la faune marine
A vos explications , je mesure combien il est difficile d’écrire un haiku selon les règles mis à part les syllabes imposées qui ne sont pas (pour moi) le plus difficile.
Merci encore à vous.