Si les temps revenaient, les temps qui sont venus!

Nous prendrions la route tous les deux têtes nues

Dévalerions les pentes, ivres de liberté

Traverserions Paris, vide, en ce mois d’été.

Nous filerions ainsi, sans doute à Bicyclette 

De la gare Saint Lazare aux galeries Lafayettes

Attirés par les Champs, nous passerions la Seine

Au quartier des affaires  , reprendrions haleine.

Nous dinerions frugal de notre indépendance,

Sur le parvis désert, en Août, de la Défense.

Paris serait à nous, notre avenir en marche

Pour rideaux l’ombre de la colline et de l’arche.

Si les temps revenaient, mais les temps ne sont plus

Certains parleraient même de jeunesse révolue

Mon esprit est brouillé, parfois, et mes absences,

Me rappellent la tienne, au sortir de l’enfance.

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