Seul avec mes errances, je me tapis dans l’ombre des cruels paradis de l’instant. Mon être se délite dans la pensée coupable. La douleur diffuse et rend mon corps inerte. Mon cœur est en souffrance au paroxysme des blessures passées. Aveugle de la vie, je me torture et puis m’abîme, chemine dans le noir. La bête me submerge et m’étouffe et pourtant je quémande ses dons. Plus rien d’autre n’existe. Je me heurte et m’effondre.

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