Le suivre comme on suit un phare dans la nuit,
ne serait pas raisonnable.
Je ne veux pas vivre ma vie comme une dernière heure.
Aussi belle soit la lumière au bout du tunnel, il me faut l’éclairer, et faire une avenue du chemin traversé pour donner à chacun l’envie d’y promener.
Tu dis que la vie est courte, mais qu’elle peut être belle.
Tu dis qu’elle m’est offerte sur un plateau d’argent.
Tu dis que la moindre des choses est donc de célébrer.
Tu dis.. Tu me dis.. Je me dis… mais je n’ai pas les codes!
Car la noirceur du Temps et les milliers de morts annoncés chaque instant me laissent à penser que la vie est ailleurs et que si je profite aujourd’hui du meilleur, c’est pour une raison qui m’échappe; et me trouble; et m’empêche de goûter pleinement le bonheur d’être ici.
Tu dis que pour bien vivre, il faut être un acteur.
Agir ou faire semblant?
S’imprégner de la trame, et glisser dans le rôle qui nous est alloué, quel qu’il soit? Ou chercher à lutter pour éclairer nos routes, quelles qu’elles soient?
Votre texte est d’une intensité qui me trouble. C’est La Question, celle que je fuis.
oui, j’aime penser que je ne suis pas seule… merci Mélanie
J’ai mis 10 cœurs sur ce beau texte très grave et sensible qui fait aussi écho à des méandres de ma vie…
Merci d’écrire ces mots
Vos mots font réfléchir
Réfléchir c’est éclairer
Diriger la lumière
Écrire c’est agir