Le long des seigles d’or, ébloui, je chemine,
Déjà je sens leur corps, rempli de vitamines
S’offrir sous mon palet, exciter mes papilles
Parfumer mon chalet, régaler ma famille !

Toute en douceur ma main frôle les herbacées,
Espiègle tel un gamin, je gambade dans l’allée,
Fredonne la mélodie, diffusée ce matin :
Ecarter les soucis, éloigner les chagrins !

Un sentier forestier surgit devant mes yeux.
Là ou je pose mon pied : un amas poussiéreux !
Bizarrement jetées parmi les blonds épis,
Des bouteilles cassées forment un immonde tapis !

L’esprit vif horrifié, le corps paralysé
Je reste pétrifié devant cette légèreté !
Demeurer vigilants, respecter la nature
Interpeller les gens : moins de désinvolture !

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