Charles Baudelaire – Morne esprit, autrefois amoureux de la lutte,
j’en ai gardé juste la musique…

Gare !

Mon esprit, autrefois, amoureux de la lune,
Des étoiles et du ciel n’a pas trouvé fortune
Dans ce monde infernal envahi par des gueux
Qui massacrent la terre et nous font ventre creux
Ils ont vendu leur âme pour mieux s’enrichir,
Et nous ont écrasé pour bâtir leur empire.

Le peuple est silencieux mais ne vous y fiez pas
Il se réveillera quand sonnera le glas.
Ne le méprisez pas, il pourrait se venger
Et dans son désespoir, avec les loups, hurler,
Inverser le destin sans avoir crié “gare !”,
Pour qui est courageux, il n’est jamais trop tard.

4
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x