Une cigarette fume un cendrier. Fuyant le Rideau de fer, l’albatros part en voyage. Il croise un dragon, perdu sur l’autoroute, pendu à une voûte qui fait supermarché.
Ailleurs, les enfants rient aux éclats… des bombes à sous-munitions. Ailleurs encore, un cheval, facteur, fait la grève de la faim sur la place où l’on coupe les têtes ; il se bat pour la reconnaissance de la sensibilité des végétaux ; c’est un “post-végan” : “Cause animale, cause végétale, même combat !” qu’il hennit à la cantonade.
Et Jean-Jacques de me maudire pour ce chapeau qui ne saurait faire un accent sur la “voute” de l’autoroute. Oui mais Jean-Jacques est philosophe…
La moralité de cette histoire, car il y a moralité, c’est qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Et la preuve, c’est qu’une cigarette qui fume un cendrier ne fait pas vérité, n’en déplaise aux enfumeurs.

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