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Tu ne sais pas, tu ne sais plus,
Tu survis en reclus
T’enfonces chaque soir
Davantage dans le noir.

Les rayons du soleil
Autrefois des merveilles,
Tu ne les vois même plus,
Tu n’en es plus l’élu.

C’est l’ombre qui te gagne,
Elle te sied comme un pagne
Pour t’étouffer bientôt
Et t’arracher la peau !

Ce message sublime
Que du creux des abîmes
Tu voulais faire naître,
Cet espoir de voir l’être

S’affranchir de ses chaînes
Sans en subir la peine,
Ils ne pouvaient l’entendre.
Encor moins le comprendre…

D’un âne flamboyant
On ne fait un pur sang,
Ni d’un esprit divin
On ne fait un parpaing.

Embellis une gouape
Et prie-la pour l’agape,
Ses rubans dans sa soupe
Traîneront comme poupe…

Tu as cru pouvoir faire
Avec du bois du fer,
Mais du fer la limaille
Est redevenue paille.

Profonde servitude
Ancrée comme habitude
Dans le coeur des humains,
En trace le destin.

Tu t’es illusionné
Et des divinités
Crus pouvoir te moquer,
Elles t’ont abandonné.

Tu ne sais pas tu ne sais plus
Tu veux t’avouer vaincu.
Et pourtant moi je vois
Une nouvelle vie pour toi,

Au loin de la démence
D’une vaine vengeance,
Un devoir que les cieux
Dans un élan radieux

Te confient, ô sublime :
Combattre les abîmes !
Ils t’ont donné les mots
Et c’est par le Chaos

Qu’épaulé tu seras
Pour faire jaillir l’aura
De la lumière du jour,
Comme celle de l’Amour.

Tu dois leur pardonner,
Et des dieux te méfier,
Car ce sont les humains
Qui ont inventé… “bien” !

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