Tu ne sais pas, tu ne sais plus.
Aux abords du néant,
Comme Ulysse perdu
Tu cherches maintenant
Dans les gouffres profonds
De la vie qui s’éteint,
Quel fut donc cet affront
Que les dieux disent tien ?
Ta vie n’eut qu’une cause,
Celle de l’humanité ;
Ta mort sera la pause,
Celle de l’éternité.
Ta souffrance à venir,
Le prix qu’il faut payer,
Feront ton devenir
À jamais éployé.
Condamné par les uns
Renié par les autres,
C’est donc le clou d’airain
Qui te fera apôtre…
Crucifié sur corymbe
Pétrifié tel l’esprit
Pourrissant dans les limbes,
Tu porteras, maudit,
Les mensonges savants
Dont tu les as gavés,
Jusqu’à la fin des temps.
Ils n’y ont rien gagné…
Tes paroles se perdront,
Ton histoire s’oubliera,
Paraboles suivront,
Seule, la haine survivra.
Ni les hommes ni les dieux
Ne pardonnent à celui
Qui sur eux pose des yeux
Emplis d’amour qui luit.
Tu t’es ainsi perdu
Et puis abandonné
Au grand malentendu,
De vouloir les aimer.
(à suivre…)
Bravo ! La tragédie s’écrit… non ?
Tragédie ? Peut-être… Chacun le lira comme il le lira, n’est-ce pas ? C’est ainsi que va la poésie, non ?
Merci de ton enthousiasme pour ma prose !
C’est vraiment très fort ! Bravo ! C’est très bien écrit !