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Ils vous macéreront…
Toi, ta pensée, ton œuvre
Finirez dans la pieuvre.
Moisis comme des troncs

Vous serez dilués,
Dans l’absolu silence
La triste indifférence
Vous serez oubliés,

Car l’ignoble poulpe
Qui des plus courageux
Se délecte hideux,
Jamais ne dit sa coulpe

Et ses actes commet
En tout impunité,
N’ayant rien confessé,
Comme crimes parfaits !

Au fin fond de la mer
Quand l’arbre bien pourri
N’aura plus moindre vie,
Tu l’auras bien amer…

Tu ne sais pas, tu ne sais plus.
Moi je suis là pour toi
Impuissant halibut,
Les fonds malins me noient.

Ô roi déchu, à croire
Les belles Aphrodites,
Sirènes de tes gloires,
Ta fortune est maudite.

Les dieux t’avaient offert
Et la puissance du glaive
Qu’eux mêmes avaient souffert,
Et celle de la sève

Qui nourrit ton esprit.
C’était pour les servir,
Pour asseoir leurs édits,
Et non pour les trahir…

Tu leur préféras l’homme
À qui tu dispensas
L’essence de leur somme
Dans le plus bel éclat.

(à suivre…)

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