Figé depuis des siècles, ce désert minéral,
Meurt sous l’enfer des dieux en un feu infernal.
L’herbe sèche, vestige du printemps passé,
Brûle sous le soleil et craque sous les pieds.
A peine un crissement de l’insecte effrayé
Fouissant dans le sol pour fuir la chaleur.
Promeneur égaré, en quête d’un bonheur,
Envoûté par ce lieu hostile et inquiétant,
Fuyez ce cauchemar, il en est encor’ temps.
Là-haut, les marnes grise décuplent le malaise
Et soulignent âprement tout ce décor de braise.
Sous un ciel gris acier le rapace tournoie
Lance son cri frayeur et s’abat sur sa proie.
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