Trois vieillards, sur un banc, dans le square ombragé,
sommeillent par instant au long de la journée ;
Ils n’ont plus rien à dire et sont très fatigués
De ne vouloir sourire. Le temps est arrivé
Où le corps se flétrit. Leurs yeux sont délavés
Sans lueur et sans vie. Ils sont abandonnés
Et leur âme se ferme ; Ils ont pourtant aimé ;
Ils attendent le terme de leur destinée.
La ville en leur présence continue d’exister ;
Devant l’indifférence ils ne peuvent espérer
Guérir leurs souffrances et ne pas s’effondrer.
Trois vieillards indigents par un beau soir d’été
Au milieu de ces gens se taisent, délaissés.
Joliment dit mais tellement triste.
Un triste tableau de la vie qui s’efface.
Très beau texte, plein de sensibilité, j’aime.