Et s’il fallait donner du sens, et raisonner pour toute chose ,
le monde n’aurait ni queue ni tête, et pire encore, peu d’intérêt.
Geôliers de notre propre vie, façonnée de barreaux d’acier
nous ne serions que des objets pensants, cadencés pour passer le temps.
Ainsi notre coeur inerte, anesthésié, à l’abri de tout rêve et de libres pensées, réfuterait
les fragments de nos peines et les éclats variés de bonheurs colorés.
Programmée, sous le gris du ciel plombé par les préceptes, notre vie passerait,
insipide, à l’abri de tout, comme passent les heures quand on n’en attend rien.
Mon inspiration allait dans ce sens, mais vous l’avez exprimée tellement mieux que moi.
J’en doute Mélanie, mais merci 😉
du grand art MaPie
Merci Philomène!
Tellement d’accord avec vous chère Mapie !
Je salue la profondeur philosophique de votre texte (pensée).
Cependant, quand je regarde autour de moi, et même en moi-même…, je me dis que si j’avais su écrire ce texte, je l’eusse écrit au présent de l’indicatif.
Alors peut-être pourrions-nous affronter LA réalité ?… Notre réalité ?
merci pour ce retour Guillaume. je comprends votre propos, du coup je me suis relue au présent de l’indicatif, et, définitivement cela ne me correspond pas. Il me reste une part de positivisme à laquelle je tiens, ou plutôt à la quelle je tiens tenir…Cela, sans pour autant refuser d’affronter la réalité! ;-/