Et s’il fallait donner du sens, et raisonner pour toute chose , 

le monde n’aurait ni queue ni tête, et pire encore, peu d’intérêt.

Geôliers de notre propre vie, façonnée de barreaux d’acier

nous ne serions que des objets pensants, cadencés pour passer le temps.

Ainsi notre coeur inerte, anesthésié, à l’abri de tout rêve et de libres pensées, réfuterait

les fragments de nos peines et les éclats variés de bonheurs colorés. 

Programmée, sous le gris du ciel plombé par les préceptes, notre vie passerait, 

insipide, à l’abri de tout, comme passent les heures quand on n’en attend rien.

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