Lâcheté
Je sens l’urgence de rêver
Peut-être même d’oublier
Et me perdre dans les méandre,
Oiseuse, et ne plus rien attendre,
M’abandonner pour un instant,
Me complaire dans le néant
Dans un souffle obscur parfumé
Plein de mirages éthérés,
Fuir la néfaste turbulence
De cette terre en décadence
Et me lover dans la douceur
Pouls ralenti, tendre langueur,
L’univers n’a plus de frontières
Dans la violence et la misère
La nature se vengera
Et bientôt sonnera le glas
Me lover, position fœtale,
En attendant l’heure fatale
Du chaos semant la terreur
Et pourtant ne plus avoir peur.
Et où puis-je mettre 10 cœurs pour dire que ce poème fait écho à mon seul petit mien qui tente de continuer à battre dans ce monde de fous?
Jolie poème j’aime beaucoup, beau et sensible à la fois