C’est quand, la vie?
Quand s’emballe le feu, quand la haine s’exporte
Quand chacun des acteurs se déchaîne en violence
Quand tout ne justifie qu’une douleur immense
Ne restent que des plaies que rien ne réconforte.
Quand l’horreur et le sang progressent en cohortes
Quand les hommes soudain ne sont plus que démence
Et quand de la mesure ils oublient tout le sens
Ne saignent que souffrance et ses enfances mortes.
Les soirs et les soleils, ouverts comme des portes
Nous invitent pourtant, plus loin, vers l’innocence
Là où toutes les mains réunies en silence
Démontrent que la vie toujours sera plus forte.
Très joli et je l’espère très vrai…
Je ne suis pas très optimiste…
Merci.
La force des grand(e)s poètes(ses), dont vous êtes, est de sublimer l’horreur pour la transmettre et tenter de rappeler que chacun(e) d’entre nous devrait œuvrer à construire un monde meilleur. Bravo.
Vous êtes bien trop généreuse @sklaera, je ne suis qu’une modeste amatrice.
Merci.
On peut être amatrice et talentueuse! En tous cas, je venais juste de regarder les actualités lorsque je suis tombée sur votre poème et je me suis dit qu’il était bien dommage que les médias ne donnent pas plus la parole aux poètes…
Je ne sais que vous dire votre poème est terrible et beau à la fois, ou terriblement beau !
Merci beaucoup.
Oui, c’est exactement cela.