C’est quand, la vie?

 

Quand s’emballe le feu, quand la haine s’exporte

Quand chacun des acteurs se déchaîne en violence

Quand tout ne justifie qu’une douleur immense

Ne restent que des plaies que rien ne réconforte.

 

Quand l’horreur et le sang progressent en cohortes

Quand les hommes soudain ne sont plus que démence 

Et quand de la mesure ils oublient tout le sens

Ne saignent que souffrance et ses enfances mortes.

 

Les soirs et les soleils, ouverts comme des portes

Nous invitent pourtant, plus loin, vers l’innocence

Là où toutes les mains réunies en silence

Démontrent que la vie toujours sera plus forte.

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