Et courbés sous le mal, vous vous êtes faits brutes,
Et ma pensée mauvaise s’emballe et j’éructe.
Quoique je prenne en perspective,
Du plus simple au plus compliqué,
Je me retrouve confronté
Au vieux schéma de l’invective.
Son torrent couvre le discours
Du désamour préfabriqué,
De ma faiblesse à répliquer.
Je suis un homme, sans pourtour.
Des vers manquent dans mon poème
Pour expliquer cet anathème.
Débrouillez-vous,
Moi, je m’en fous.
j’ai adoré vos 2 premiers vers! Dommage que vous n’avez pas éructé ensuite pour nous faire les beaux vers d’une grande scène du II !:-)
Merci de votre commentaire MaOelle !
J’avoue, cependant, que je ne le comprends pas “entièrement” : que voulez-vous dire par “…une grande scène du II” ? De quoi (qui ?) parlez-vous ? Ou peut-être voulez-vous dire que vous auriez exprimé autrement ce que vous pensez que j’ai tenté d’exprimer ?
Pourquoi pas ? Mais alors comment ?
Bien amicalement,
PS : Malheureusement, les deux premiers vers ne sont pas de moi ; le premier sort de l’algodéfi, le second m’a été fourni par une amie après la rédaction (création ?) du poème…
Magnifique. Au contraire, une fois encore, des mots qui libèrent (en tous cas moi) de la dépression ambiante. On se sent moins seul(e) en pensée. Quand je suis d’humeur sombre, c’est avec de l’art sombre que je retrouve des forces pour continuer à aller de l’avant.
Mon féminin me submerge
dans ce corps au parfait masculin
Être goujat aux défaites intérieures
Plus je les méprise , plus je me déchire .
” débrouillez-vous ,
Moi, je m’en fous.”
10 cœurs, vous avez le désespoir poésie.
Sourire… Merci ! J’aime bien votre lecture. Elle m’ouvre tout un champ de réflexion… 😉