Du sommeil de la mort tout près de s’endormir,
Le prisonnier du siècle est en chacun de nous ;
Il s’ébat comme Thècle à survivre aux remous
De fureurs et consorts qui font son avenir.
Papillons inconscients, aliénés omniscients,
Il n’est qu’aveuglement qu’en doxa nous enferme,
Et n’est pire prison que celle que sans termes
Nous-mêmes construisons, bien loin de tout “transient”.
Au réveil de la vie tout près de parvenir,
Le bagnard renonce, par force servitude,
Par peur d’incertitude, à nouvelle quiétude.
Préférant sa geôle, commande un “SUV”,
Et d’Electricité le voilà délavé ;
Et bientôt il se dit : “Quoi d’autre pour mieux jouir ?!”
Une belle illustration de nos servitudes . Un texte fort.