Tomy rompt le dernier pain qui lui reste,
aujourd’hui sa quête a été modeste.
Posco son fidèle compagnon a les yeux tristesse,
Tomy lui caresse la tête avec délicatesse.
Il fait novembre en son âme,
comment chasser ce vague à l’âme ?
Avant le drame, heureux étaient les jours,
maintenant, l’horizon se noircit pour toujours.
Un air glacé mord les tours et les demeures,
Tomy reste assis, prostré pendant des heures.
Le corps transit par la froideur de l’hivers,
il voudrait tant retrouver ses images d’hier.
Tel un animal tantaculaire,
le froid devient de plus en plus polaire.
Voyez-vous, vous les passants silencieux,
la détresse de ces êtres si précieux ?
Puissant d’humanité, d’empathie et j’aime bien votre façon d’insérer les vers.
J’ai un peu pris votre très beau poème comme une réponse à mes (forts mauvais, certes mais sincères) écrits sur Maurice, ce pauvre marin terre-neuva qui n’a même pas eu droit à une pension après tant d’années d’esclavage maritime… J’aime beaucoup votre sensibilité, @MAGUY, depuis mes débuts sur l’AlgoMuse.
J’avais un toit mais quasiment rien à manger. Une boîte de cassoulet par jour pour tenir debout et travailler. Je pesais 38 kg…
J’ai moi même connu des moments assez difficiles……
Bonjour @Sklaera, vos écrits sur Maurice ne sont absolument pas “mauvais”. Ils transpirent une sensibilité à fleur de peau. Je suis sincère et très émue également par la photo que vous avez choisie.
Il n’y a pas de “mauvais” écrits, chacun de nous compose selon son propre ressenti et certains lecteurs se retrouvent dans nos mots. Voilà pourquoi nous apprécions les textes où pas.
Merci, @MAGUY. 😘
Un beau rappel à la fraternité…
un rappel émouvant à notre conscience 😞 et nécessaire .. merci i
Merci @Sklaera, @Ma Pie et @Mélina pour vos commentaires. Les mots nous aident parfois à chasser nos douleurs.