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Ah!Ah ! L’IA…

Dans la France de ces années-là, l’I.A. n’existait pas encore et…

Je vais vous faire une confidence, au risque de me ridiculiser. J’ai toujours un tour de retard pour les choses qui vont révolutionner le monde. J’en suis encore au presse-purée et à la plume d’oie.
Si l’on m’avait dit en clair “intelligence artificielle”, j’aurais tout de suit compris que c’était un truc qui allait rendre encore plus intelligents ceux qui l’étaient déjà et aussi idiots les ânes. Pardonnez-moi, l’exemple est mal choisi : un âne, c’est loin de l’être car refuser d’exécuter un ordre dont il n’a rien à faire, c’est plutôt réfléchi ! Non ? Il y a de la jugeote et un brin de philosophie qui sommeillent dans ce petit animal têtu.
Donc, ce matin, moment où mes neurones sont au maximum de leur capacité après la première gorgée de café, je me suis lancée ; je me suis acoquinée avec l’IA, n’étant ni un génie, ni un âne, mais une personne lambda en mal de reconnaissance pour ses banales écritures.
Vous allez voir, c’est bluffant. Je réfléchis un instant. Je livre quelques éléments. En deux secondes chrono, mon texte s’affiche :
Belle marquise vos beaux yeux me font mourir d’amour
Génial ! Tout est là. On sent toute la détresse de cet amoureux transi comme personne d’autre n’aurait pu dépeindre. Mais comment fait-elle ? Où va-t-elle chercher tout ça !
Je décide de corser la difficulté et lui demande, plus fort encore ! de donner un peu d’originalité à ce classicisme un peu démodé. Elle l’a fait :
D’amour, vos yeux beaux, mourir, belle marquise, me font.
Merci. C’est du grand art. Je le tiens mon texte, je le tiens !
Avec tout ça, mon café est froid !

 

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