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La petite fille joue Vivaldi sous le cerisier en fleurs. Une boule d’angoisse noire et gluante enveloppe son estomac, cependant que des milliards de fourmis lui dévorent les orteils. Passe un OVNI sans s’arrêter ; il est pressé. Il va au bal masqué de l’univers.
Un peu plus loin, un vieil hibou essaye encore de faire des vers : “Où sont passées les armées ne restent que des ruines et ne poussent que des ronces” ; c’est raté. Il ne fait que répéter…
Le ciel est tombé sur la tour, qui s’est écroulée. Une autre a poussé juste à côté, entre deux carottes, la tête en bas. C’est elle qui a organisé l’attaque des pieds. “C’est pour mieux entendre la musique”, qu’elle se justifie à elle même.
La moralité de cette histoire, car il y a moralité, c’est qu’il vaut mieux marcher sur la tête que s’enterrer vivant. Et la preuve, c’est encore le Tao Tö King qui nous la donne : “Mais en vérité c’est au plus profond de cette obscurité que se trouve la porte.”

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