Une hutte dans la forêt tropicale. Un abri plutôt qu’une hutte. Un abri de branchages. Une prison verte, humide, malodorante, putride. 

Une solitude incompressible, un isolement de soi-même par le harcèlement permanent des sens. De tous les sens, qui finissent par perdre sens…

Un geôlier lui-même engeôlé dans un rôle à jouer. Une absurdité si absurde, une nudité si complète, un désespoir si total… 

Mon compagnon d’infortune, un pygmée, me prit la main, et moi, je repris espoir.

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