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Nous nous étions donné rendez-vous le 31 janvier au matin, place de la mairie, pour former ce fameux “commando”. C’était un mardi, jour de semaine, et cependant personne ne manquait à l’appel. 235 âmes à Le Tannos. 235 participants ! tous emmitouflés, chaussures de marche et sacs à dos pour les provisions. Il nous fallait du réconfort car la journée s’annonçait longue.
Nous devions agir avant les grands froids de février. C’était notre dernière chances après plusieurs tentatives. Elle avait disparu juste après les fêtes sans donner le moindre signe de vie. La tristesse se lisait sur tous les visages. Toutes les fêtes avaient été annulées.
Les femmes étaient étonnées de se retrouver sur la place aux platanes : vous comprenez : à Le Tannos, point de café-tricot ou café-philo ! c’est plutôt maison-boulot ! Les anciens trouvaient là une occasion de se dégourdir les jambes. Monsieur le maire, qui. se félicitait de l’écho unanime réservé à son initiative, donna le signal de départ.
Il nous fallait traverser la garrigue, malmenés par un vent mordant, pour atteindre l’immense bois de chêne. Là, nous allions la retrouver ; les hommes en étaient persuadés.
Après trois heures de marche, nous sommes arrivés dans une clairière où le soleil jouait avec les arbres. Un air parfumé chatouillait les narines. Il était temps de déballer les sacs remplis de victuailles et boissons … réconfortantes …
Les conversations commencèrent à s’animer. Et puis, nous avons entonné des pastourelles. Nous avons même dansé !
Nous avions enfin retrouvé la joie de vivre !

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