L’enfant marche sur le chemin de la vie et les sardines sont enfermées dans la boîte. Le chat dort sur le rebord de la fenêtre à l’ombre de l’été qui pleure.
Un homme méchant vêtu d’une grande blouse blanche court dans le parc ; il y poursuit un pyjama rayé poussé par le vent ; le vent d’une chanson ou celui d’un pinson.
Les sardines s’impatientent, on les a réveillées.
Il y a aussi un Président, juste derrière la blouse.
L’enfant et le chemin sont sens dessus-dessous, et les larmes de l’été font un grand lac gelé.
Le pinson a rattrapé le pyjama et l’a passé au chat qui s’est dit “comme chat, je pourrais faire le ministre, je ne serais pas le premier…” ; mais l’hiver est arrivé, et tout est chamboulé.
La moralité de cette histoire, car il y a moralité, c’est qu’il n’est de pire casse-tête que l’autorité. Et la preuve, c’est que les sardines, se croyant libérées, ont été mangées par le chat.
J’aime beaucoup les rayures de ce texte, le chat prend les choses par le bout de ses vibrisses et ça donne un texte déjanté et fort amusant.
Original. Je ne l’avais pas lu celui-ci. Merci @Guillaume du Vabre ( @algo ) de l’avoir “pushé”