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L’enfant marche sur le chemin de la vie et les sardines sont enfermées dans la boîte. Le chat dort sur le rebord de la fenêtre à l’ombre de l’été qui pleure.

Un homme méchant vêtu d’une grande blouse blanche court dans le parc ; il y poursuit un pyjama rayé poussé par le vent ; le vent d’une chanson ou celui d’un pinson.

Les sardines s’impatientent, on les a réveillées.
Il y a aussi un Président, juste derrière la blouse.
L’enfant et le chemin sont sens dessus-dessous, et les larmes de l’été font un grand lac gelé.

Le pinson a rattrapé le pyjama et l’a passé au chat qui s’est dit “comme chat, je pourrais faire le ministre, je ne serais pas le premier…” ; mais l’hiver est arrivé, et tout est chamboulé.

La moralité de cette histoire, car il y a moralité, c’est qu’il n’est de pire casse-tête que l’autorité. Et la preuve, c’est que les sardines, se croyant libérées, ont été mangées par le chat.

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