• 2 ans 
  • 19Minutes de lecture env.
  • 247Lectures récentes
9
(2)

ladyfranceska@gmail.com

Je suis une femme de 41 ans, sans enfant et surtout pas marier. Je carbure à l’adrénaline, donc je ne ressens pas la fatigue, ni la peur. Nous sommes en 2012, il fait -51 degrés, et le froid polaire du Nord à figé le paysage autour de moi, À part le silence qui lui aussi semble avoir froid, nous entendons les moteurs des camions que l’on éteint jamais.
BIENVENUE SUR LES ROUTES DE GLACE!

Mon aventure a débuté lorsque j’avais encore perdue mon travail, par manque d’expériences. Je travaillais dans la région de Québec au Canada.  Je sortais tout juste de l’école des transports pour obtenir ma classe 1, conduite de semi-remorque 53 ‘.

Je ne suis pas très bonne chauffeuse, mais j’ai l’audace de cogner aux portes d’entreprises, pour qu’on me donne ma chance.

Assis dans un restaurant familial je tournais les pages du journal, et mes yeux ont atterrit sur « Emploi Offert »

Cherche chauffeur classe 1, conduite de citerne et bi-train. Alberta. Bien payé. loger/nourris. Alexandre.

J’ai réfléchi 10 min, et avec mon air bravache, j’ai appelé.

Il m’a expliqué en quoi consistait le travail. Et je me souviens de lui avoir dit « Dites-moi que ce n’est pas facile, mais ne me dites pas que c’est impossible. »

J’ai tout mis ce que je possède dans ma voiture, et je suis partie.

7800KM.

Je ne sais pas ou je vais dans ma vie, mais je sais que je vais quelques part…

Et c’est là que tout à commencer…

Le niveau du puit est à 120 mètres, et la température 79ºC. Parfait, je vais charger jusqu’au niveau 80, et la température est en haut de 75 degrés, donc le pétrole sera plus liquide que de la mélasse, ma pompe ne forcera pas trop. Je peux charger ma citerne.

C.B.

– France, est-ce que la neige a commencé à tomber?

– oui, à peine. Ça commence.

-Va mettre du diesel, et reviens au camp, l’alerte météo commence.

-10/4.

J’inscris sur mon rapport, l’heure, date, niveau du puit et le degré du pétrole brut de mon chargement.

Je démarre ma pompe, et commence à charger. J’entre-mêle mes pieds dans le fil de terre  (le ground). C’est le câble qui relie le camion à un poteau de métal. Beaucoup de chauffeur ne le mets pas, parce que comme moi, il s’enfarge dedans. Mais il a un rôle important de sécurité. Le ground, permet d’écouler la fuite des courants électrique jusqu’à la terre sans danger pour les biens et personnes.  Mon camion, est munis d’une pompe pour retirer le pétrole brute du puit, et je remplie ma citerne.  Les sentiers sont en glace, et plusieurs équipe en camion circule sur ces chemins récolter le pétrole, pour les grandes compagnies qui le raffine.  Donc, on se fait geler le cul, pour enrichir des dirigeant de compagnie qui vive au chaud dans du luxe crasse, et prennent des décisions ou nos vie sont entre leurs mains.

Je suis en bas d’une colline. Le puit est en plein milieux. J’ai un sentier de la largeur de mon camion. Le sentier est glacé, et je dois monter la pente pour sortir d’ici. Il y a seulement un passage. En haut un chemin transversal, qui à tout moment, peut passer un camion citerne comme le miens .

Lorsque j’aurai atteint le haut, je dois immédiatement cramper mes roues par la droite. Je dois effectuer un virage très serrer, avec mon  53 pieds de long (citerne) et pas question de stopper.

Ralentir oui; mais le faire stratégiquement pour ne pas renverser ma citerne sur le côté ou faire du surplace et glisser jusqu’en bas.

Maintenant, Je dois faire une combinaison de manoeuvres pour sortir d’ici. Je vais devoir me donner un élan pour monter la butte qui est une vrai patinoire.

La tempête approche et le silence m’aide à me concentrer. IL commence à neiger, je prends de grande respiration. Le froid me brûle les poumons. La température polaire, agis sur la peau de mon visage comme des petits couteaux.

J’ai 60 000 lbs à emmener à l’autre bout de nul part. Je dois affronter un climat sibérien, et des conditions routière impossible, et une tempête approche. Je veux et espère être entrée au camp en un seul morceau.

Les puits, ou les Derricks que je parcours contiennent du pétrole ou de l’eau salé. Lorsque le niveau est supérieure à la normal, avec mon camion citerne, j’aspire le tout avec une pompe. Ensuite je vais livrer dans une raffinerie. Et tout ceci, est dans le nord, bien trop loin pour quiconque. Nous vivons tous dans un camps de camionneurs. Des animaux sauvage nous observe et gare à tes fesses si ils chargent et que tu es sur leurs chemins.

Je donne l’impression d’être une femme qui se connaît parfaitement, maîtrise tout et qui sait ce quelle veut. Je suis capable aussi d’accepter que je ne peux pas tout réussir et surtout je n’es pas peur de l’échec. Je me rends compte que je me suis lancée dans ce travail avec une froideur qui frise l’indifférence.

Maintenant je dois sortir d’ici au plus vite, avant que la tempête me mange tout crue.

Je marche jusqu’en bas de la butte pour la comprendre, l’étudier. Je dois la dominer avec ma grosse bête (camion) de 700 forces. Si je manque une vitesse, ou je manie mal le volant et les pédales, je suis foutu. Tout doit être fait au bon moment, pour ne pas que la pente, me fasse perdre le contrôle . Mon chargement va généré une vague. Aussitôt, le chargement en angle la vague va travailler contre moi, donc me tirer vers le bas de la pente. C’est ainsi que la perte de contrôle commence, je ferai une glissage jusqu’en bas et percuter le puit. Défoncer toute l’installation, et si il y a un dégât environnemental, ce qui veut dire un déversement de pétrole dans la nature. Tu es bonne pour la prison.

Je prends une bonne respiration, et je ramasse tout mon équipement. Le tuyau qui relie ma pompe au puit, pèse une tonne. IL est plein de glace. Je dois l’enlever après chaque fin de chargement. Parce qu’il est très lourd, je dois coller le tuyau sur ma poitrine et le tenir à deux mains. Une genre de glissoir en arrière de mon camion, sert à y ranger le boyau complètement gelé. Je dois aussi l’attacher pour ne pas le perdre durant les déplacement. En le transportant ainsi, j’ai plein de pétrole sur ma combinaison ignifuge. Et à chaque fois, mon détecteur de H2s, se décroche de ma combine et tombe par terre. Donc, je dois aller le faire calibrer. Le détecteur H2s, est une alarme grosse comme un télé-avertisseur, jaune qui avertit lorsqu’il y a du sulfure d’hydrogène. C’est un gaz inflammable, incolore et l’odeur nauséabonde d’oeuf pourri. Qui est extrêmement toxique et très dangereux.

Avec mon camion, en fessant le tour du puit, ainsi je récupère un peu plus de place pour me donner un élan.

J’allume toute mes lumières. Très contente d’avoir un patron qui à peur de la noirceur. Il nous à tous mis un gros spot light sur le toit de nos camions, dirigeable avec une manette. Nos phares à brume éclaire pas comme une chandelle. Bien des employeurs ne ce rendent pas compte de l’importance des phares.

Ici c’est du sérieux, tu te fais voir à des kilomètres. Et tu peux surtout, t’appercevoir que tu te fais observer. Les animaux sauvages, peuvent être très dangereux, donc ce n’est pas un zoo. En tant que femme, si je suis indisposé, fait gaffe fille, ils le savent prends les précautions qu’il faut pour te défendre. Donc, nous avons tous une arme à feu. Ma première journée de travail, j’ai appris à tirer. Avez-vous déjà appris à tirer une cible avec un révolver à votre première journée de travail?

j’enlève mes freins sur la remorque et le camion. Et rien, rien n’avance. La remorque ne bouge pas d’un pouce. Merde!

Les freins sont gelé . Je sors ma masse, et donne quelques coups sur les tambours. Je re-essaye d’avancer. Toujours rien, je continue à donner quelques coups.

Tranquillement j’avance. Je fais un balancement avec ma citerne, avant, arrière, avant, arrière et tout d’un coup le camion bouge de plus en plus, les freins sont dégeler, je me prépare pour la monter.

J’embraye 1-2-3-3 1/2, Je monte lentement, à date tout va bien.

Je maintiens ma pédale à gaz, et tout d’un coup je sens les roues spinner. Je braque mon volant pour atteindre l’accotement pour avoir un peu plus d’adhésion, mais pas trop, le poids de mon chargement pourrait me faire enliser dans la neige.

Au même moment, j’aperçois en haut un camion qui passe, il m’a vue donc accélère pour me laisser le champ libre. En espérant que je me rends en haut.

AVANCE GO GO, va s’y vas ’y….NOON je fais du surplace. J’entend le même son qu’une soupe aux dents, je manque ma vitesse, et commence à glisser vers le bas. Mes freins ne sert à rien, mon poids me fait glisser, et je n’es plus de contrôle.

Je ré-essaye encore et encore de placer ma vitesse et rien fonctionne. Je fonce tout droit vers le puit en glissant et le poids du chargement me fait prendre de la vitesse.

La vague est complètement à l’arrière de ma citerne et me pousse par en arrière. Tout ce passe en reculant, je n’es que mes miroirs, pour voir le désastre arrivé.

Je tire le bendix des freins de la remorque et la pédale à frein du camion, je sens tout à coup que je ralentis ma vitesse et finalement réussi à embarquer la foutu vitesse. Je lâche l’embrayage, et donne du fuel et la grosse bête à finalement ralentie au point ou je fais du surplace. La descente aux enfer n’aura pas lieux tout de suite.

Je suis essouflé comme si je courais un marathon. J’avance à pas de tortue, et je maintiens ma pédale à fuel. Mais, le traitement choc arrive et je dois passer à la vitesse supérieur. Pas question de faire une double clutch (embrayage), je réussi, mais je commence encore à faire du surplace. Ma seule option, je dois me rapprocher de l’accotement, j’avais réussi à avoir de l’adhérence tout à l’heure. Je maintiens ma vitesse, sans changer mes vitesses, et je réussi à me rapprocher de l’accotement. Mais rien n’est gagné encore, car je passe de un à l’autre. Sois je fais du surplace, j’avance un peu et recule, et tout est à recommencer. J’avance d’un mètre et en recule la moitié.

J’apperçois de l’éclairage en haut de la bute, un camion est stationné et un gars viens vers moi en marchant et traine des chaines. Pendant que je fais du surplace il place les chaines par terre pour que mes roues y adhére et puisse me donner une chance d’avancer. Sa fonctionne pour d’environ 2 mètres. Et je refais du surplace. La neige s’intensifie, et la visibilité commence à diminuer. Il replace les chaines que j’ai piétiné, et le remet en avant de mes roues.

Et pour le deuxième set, je réussi à prendre de l’élan et arrive en haut de la bute, par chance il avait stationner son camion à gauche et moi je dois faire mon virage serrer vers la droite. Pas question, de stopper pour le remercier, je prend mon virage, et continue. j’ai aucune idée c’étais qui, mais j’aurais tellement aimé le remercier.

Pendant mon virage à droite mon derrière de remorque à scratcher les arbres à gauche du chemin transversale et arrache quelques branches. Je fais encore du surplace, ma quatrième essieux ma fais manquer une partie de ma courbe. Je suis de travers sur le chemin et ma dernière roue à gauche de ma remorque c’est enlisé. je recommence à faire du surplace. Je sors de mon camion, la roue est dans une bonne quantité de neige, mais ce n’est pas catastrophique car un bon pelletage et je devrais m’en tirer. Je vais chercher ma pelle et je dégage le plus possible ma roue. Là je commence en avoir marre! Je suis fatigué.

Je place un (traction aid), Un morceau de métal avec des piques qui aident les roues pour plus d’adhérence. Après quelque tentative, une, deux, trois et enfin je réussi à me dégager.

J’ai hâte d’être au camps, bâtinss. Pourquoi je suis pas vendeuse de chaussure?

Le gars qui est venue m’aider, aucune trace, aucun camion.

Il est disparue.

Le blizzard s’accroche au camion, je ne vois pas grand-chose en avant. J’ai allumé mes lumières de nuit, et j’essaie de rester au milieu du sentier pour ne pas m’enliser sur l’accotement.

J’ai quelques repères tout près d’ici, mais pour l’instant c’est un mur blanc. Mes yeux sont accrochés sur l’écran du GPS, on ne voit rien.

C.B.

– France es-tu en route vers le camp?

– Oui, j’avance à pas de tortue, ça fait 2 fois que j’arrête pour enlever la glace sur les phares et les essuie-glace– Reste au milieu du chemin, et prend ton temps.

-10/4

Mes yeux sont sec avec la chaleur que pousse la chaufferette dans ma vitre avant. J’ai ouvert un peu mes vitres de chaque côté pour enlever la buer qui s’amplifie. Mes miroirs chauffants, fonctionne bien, mais cela n’empêche pas la neige de s’accumuler sur le dessus.

Lorsque la météo annonce plus de 15 cm de neige, ils émettent une alerte météo.

Mon GPS m’indique que je suis à environs 30 km du camp.

Je commence vraiment à avoir peur car j’ai aucune idée comment le reste du sentier sera, je suis seule au milieu de nulle part.

J’ai l’impression de conduire dans un tunnel. Je suis isolé du reste de l’univers et cela me fait flipper. Je me sens emprisonner dans cet cuirasse, qui semble hors de la réalité. La bataille est entre moi et mère nature. Mes spot light sont toujours allumé. Pour pouvoir voir le plus loin possible.

J’allume la radio, pour être à l’affût de ce qui se passe et apaiser mon état de stress.

RADIO :

‘’ Le service météo National a décrété l’état d’urgence. Des rafalent de vent peuvent atteindre 80 à 120 km/h. ‘’

‘’Des température polaire, qui s’accentue, met en garde des conditions de déplacement presque impossibles.

La puissance des vents et le poids de la neige arrachent les files électriques. Des coupures de courant sont à prévoir.

Déjà, quelque 117 000 foyer dont sans courant électrique.

On prévoit cette nuit -56 degrés.’’

Rien pour me réconforter!

C.B.

– France es-tu en direction du camp? Tu es où?

-Oui, je suis près du sentier 11, j’avance tranquillement.

– Si ça gèle, Alex a déposé une bouteille d’alcool à bois et de l’éther dans ton coffre à outil.

– Pour l’instant je suis correct. Les arbres de chaque côté du sentier me protègent.

– Prend à gauche du sentier 11, ça te mènera sur la 47. Un chasse-neige va t’attendre tout près pour te ramener aux camps.

-10/4.

Ils ne comprendront jamais rien, c’est vieux croûtons. Je leur ai expliqué pourtant que l’alcool à bois est volatile. Lorsque l’on en met dans les tuyaux, il n’est pas pur à 100%, une fois volatilisé, il reste de l’eau et les boosters et les valves gèle.

Je leurs est dit 100 fois plutôt qu’une, qu’il existe un produit à base de liquide de refroidissement spécialement conçu pour mettre dans le circuit de freinage.

Batinse! Ce n’est pas dispendieux et ça fonctionne.

Quand ça gèle, c’est à cause des gars comme eux autres qui mets des cochonneries là-dedans!

Le produit est fait pour le système de freinage pneumatiques. Ce n’est pas dure à comprendre.

Et l’éthère est très volatile mais ça peut endommager les cylindres.

Mon GPS, m’indique que dans 1,2 km, je vais arriver dans la courbe me permettant de prendre à gauche pour accéder à une artère mieux entretenue, la 47. Je me fie seulement sur l’écran de mon GPS que de regarder dans ma vitre avant. De toute façon je vois seulement un mur blanc.

Je ne dois pas trop ralentir et surtout ne plus stopper le camion car je risque de m’enliser. Le GPS est ma survie, car dans la forêt il n’y a aucune pancarte pour te guider. Je transpire de plus en plus, j’enlève mon manteau ignifuge, ma tuque, et mon faux col. Ils atterrissent tous sur le banc passager.

Mon GPS m’indique que je suis seulement à quelque mètre, je me fis aussi à mon instinct, car je ne vois absolument rien. Je crampe les roues, et avec soulagement le camion avance, et dans mon miroir le derrière de ma citerne, frotte les arbres un à un. J’ai peine à avancer, et les roues commences à faire du surplace. Je fais bouger mon volant en espérant que mes pneus adhèrent le plus possible. Et tout d’un coup, tout se met à avancer, et j’aperçois la lueur des lampadaires sur la 47. Je commence à percevoir dans ma bouche la saveur salée et trouble de la salive qui précède la peur. J’essaye néanmoins à me maîtriser. Je dois reprendre mes esprits et écarter la menace d’un effondrement.

C.B.

– Germain, j’approche de la 47, j’y suis dans quelques mètres, avertie le chasse-neige.

– Met ton canal de c.b. sur le 12. Il attend.

– 10/4

C.B. canal 12

– Salut, je suis sur le sentier 11, j’arrive dans quelques mètres sur la 47.

– Viens me chercher.

– j’ai enlevé le plus de neige possible à la sortie du sentier, si tu peux, donne toi un élan. Il n’y a personne sur la 47, donc tu peux en prendre large.

– 10/4

Plus je pèse sur la pédale d’accélération et plus les roues patine sur place. Donc, je maintiens ma vitesse, et avance malgré tout.

Je me rapproche de plus en plus de la 47, et tout d’un coup les roues adhère et je fonce dans le petit remblai, et atterrie sur la route. Le chasse-neige m’attend toute lumière allumée et ouvre le chemin pour moi jusqu’au camp.

Un gros poids se libère en moi et je soupire d’aise. Je me sens enfin calme, et en sécurité. Je sens la fatigue m’envahir tranquillement. Je m’aperçois que je suis plus épuisé que je m’imaginais. Enfin la journée va finir. La pression intense me sort par les yeux, et mouilles mes joues et me coule dans le coup.

Arrivé au camp, les gars font semblant d’être occupé, mais je sais pertinemment qu’ils étaient tous inquiet et incapable d’aller dormir.

Je vois dans leurs yeux le soulagement à mon arrivé.

Et les voilà repartie en niaiseries.

– Bon! La fifille voulait faire plus d’heure!

– Le bonhomme du chasse-neige t’intéresse, donc tu t’es mis dans le trouble pour qu’Il vienne te chercher!

-Oui bien sûr, tu m’as découvert. Bon sens, il pourrait être le grand-père de mon grand-père. Il a 1 million d’année. Godzilla à l’air mignon à côté de lui.

Ils me gratifient tous d’une bonne claque dans le dos et comme par hasard vont tous se coucher. Comme si je ne savais pas que ces grosses bêtes-là, pouvais pas dormir sans savoir si je suis saine et sauve.

Quand je suis arrivé au camp, à ma première journée. Ils ne voulaient même pas me regarder, et lorsqu’ils parlaient de moi, ils m’appelaient « la femelle ».

Dans le camp, nous sommes quatre chauffeurs, avec le patron et son fils.

Clément 71 ans : Patron, moustachu jaune par la cigarette, n’a pas utiliser de savon depuis quelques semaine. C’est le plus enfoiré des rats. Il achéte les camions cash, donc fortuné et habillé en étinérant.

Alex : 34 ans son fils, lâche, dors beaucoup. Une blonde, laide et profiteuse qu’il voit 1 week-end sur 2.

Maurice : 65 an. Chauffeur handicapé d’une jambe, à l’entendre il est le plus fort, le meilleur, et mentionne souvent que son pénis est immense et performe comme un gamin de 17 ans.

Carl : 33 ans, presque pas cheveux, dentition épouvantable, consommateur de drogue et de Red bull. Malheureux avec les femmes, donc doit acheter amour à chaque paye.

Apple : Indien, je ne sais pas quel âge. Son surenom viens du fait qu’il est un indien, (peau rouge) élevé par des blancs. Cicatrisé de tout bar tout côté. Grand et large comme un pans de mur. Je soupçonne que son manteau de cuir à eu besoin de plusieurs vaches pour le confectionner. Communique par grognement.

Moi : Seul femme, et la première à faire partie du groupe. Parle peu, mais agis. Travail bien, semble courageuse mais la peur habite son ventre.

Ils m’ont fait travailler 2 fois, un quarante heures en 2 jours. J’avais des souris morte dans mon lit. Ils enlevaient la viande dans mes sandwichs. Ils cachaient mes bottes, ou les mettais dehors. Je me plaignait jamais. j’encaissais, et j’allais travailler. Jusqu’à ce que Carl, fasse une gaffe.

Carl déchargeait son chargement à la raffinerie et l’envie de chier lui a pris, il a couru à la toilette chimique tout près de la balance. J’étais dans la petite cabane pour les analyses de pureté du pétrole,et j’ai passé près son installation, et remarquer que sa citerne était vide et sa pompe toujours en marche, continuait à pomper l’air de sa citerne. Tout ceci à créer une dépression dans la citerne. Les extrémités de la citerne commencer à se contracté. Donc les parois atrofier rentrait par en dedans. J’ai tout suite arrêté la pompe, et je les chercher des yeux, sans le trouver. Les dommages étaient bien sûr irréversibles, mais au moins j’ai stopper le pire du pire. Je n’es pas trouver Carl, donc j’ai laisser une note sur son siège de camion et je suis partie. C’est à ce moment, qu’ils ont arrêté de m’ignorer et ont commencer à m’appeler « France ». 

Les hommes sont bizarre, avant d’accepter quelqu’un. La nouvelle personne qui s’introduit dans un groupe, doit passer par des initiations parfois barbare pour être accepté. 

Dans la chaleur du camp, épuiser, mon corps pèse une tonne, mon corps à pris 10 ans d’âge.  Je pleure en cachette de fatigue.  J’ai l’impression que les dernières traces de pression extrême me sort par les yeux.  Dans la cuisine les cendriers sont remplie à ras bord.  L’odeur de cigarette m’enveloppe dans les bras d’une sécurité tellement appaisante, que mon cerveau ce met à OFF.  Mission accomplie.  Demain est un autre jour.

ladyfranceska@gmail.com

Moyenne obtenue : 9 / 10. Nombre de votes : 2

Soyez le-la premier-ère à exprimer votre ressenti !

Partager ?

7
0
L'auteur-trice aimerait avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x