Trois haikus pour une page blanche

par | 11 mois  | AlgoÏkus (Haïkus) | 6 commentaires

papierblanc
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Pas d’inspiration

muet mon crayon

le silence est trop profond

*

Mort est mon stylo

perdu mon cerveau

où sont donc passés les mots?

*

Kenavo ma plume

je suis dans la brume

il flotte un vent d’amertume

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melanie chaine

j’aime beaucoup. Je vois que je ne suis pas la seule…

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Guillaume du Vabre ( @algo )

Hi hi, c’était moi, en même temps que toi !! (sourire)

0
Guillaume du Vabre ( @algo )

J’aime beaucoup.
Bien sûr, vous dérogez. Beaucoup.
Mais “l’esprit” n’est-il pas là?
L’Haïku n’est pas un sarcophage…
C’est une dynamique de la pensée poétique, que vous illustrez parfaitement.
Ici, selon ma lecture, vous nous montrez que la césure ne doit pas forcément prendre pied dans l’adversité, le renouveau ou le redressement, mais peut aussi enfoncer le propos dans son enfouissement !
Autrement dit : vous nous faites des haîkus pessimistes !
Bravo ! Brava Madam !
Je sombre avec vous dans ce désespoir,
Et je salue votre art ! Cette opportunité, je ne l’avais jamais imaginée.

1
Philippe

Ne vous en inquiétez pas Sklaera, c’est à la demande de l’écouteuse des silences de la mer que la compteuse de seconde a ralenti le temps, il lui fallait les entendre. Pétole en mer et brume immobile ne sauraient durer, demain la houle du large vous déposera, sur la plage, vos mots.
Ou, peut-être un peu plus tard…

2
Guillaume du Vabre ( @algo )

Une autre lecture. Plus poétique que la mienne. Moins pessimiste aussi… En tout cas, regardez Sklaera : vous nous unissez à tenter d’exprimer l’émotion que provoquent en nous vos haïkus ! Et “Ça”, C’EST la poésie !

0
Sklaera

, , @philippelettres, vous êtes des anges providentiels. Dur d’écrire sur l’incapacité (temporaire mais cyclique depuis toujours chez moi). Au bout d’environ deux semaines sans inspiration, je suis comme un lion en cage et puis lorsque la plume me revient, c’est comme une explosion qui me draine une énergie folle… Serait-ce pathologique? En tout cas, heureusement que je n’ai pas fait de l’écriture mon métier! Dommage que nous soyons si éloignés les uns des autres car échanger sur nos modes de création respectifs et l’histoire de notre lien à la poésie serait passionnant.

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