Même les dieux meurent un jour @algo

Tu perds tes plumes Horus, c’est moi qui l’ai voulu.
Cette image de toi, c’est moi qui l’ai conçue.
Je t’avais adulé, je suis réconciliée
A la fragilité de ma pérénité.

Ta puissance perdue, il te reste ton corps
Pour me séduire encor dans ce décor plein d’or,
Je rêve de ton sexe à l’aune d’un vortex
Qui me noie dans l’espoir de n’être pas perplexe.

Rien n’est écrit, Horus. Tu n’as fait que passer,
Et comme tous les autres, devras t’effacer ;
Mais moi je resterai, car je ne suis qu’un Homme.

Je m’inscris dans l’histoire de l’Humanité,
Celle qui t’a créé, qui t’a feu sublimé,
Et ne sait au final ne faire que la somme.