Le nouveau genre littéraire du CadExA reste à inventer. On ne peut donc le définir aujourd’hui qu’en imaginant l’Objet Littéraire Non Identifié (l’OLNI?) auquel on aimerait donner vie. Or, le moyen le plus simple d’imaginer un être à venir, c’est de “penser” la place qu’on aimerait qu’il prenne dans notre vie. Autrement dit: d’imaginer son usage, sa compagnie, sa relation à nous!

Ce que nous savons du CadExA, c’est qu’il n’appartiendra pas aux genres littéraires existants, puisqu’il prétend être “nouveau”. Il n’appartiendra donc pas au genre narratif (romans, nouvelles, récits…), ni au genre poétique (poèmes), ou au genre théâtral (pièces, saynètes…), ni davantage au genre argumentatif (essais…) ou au genre épistolaire (lettres), auquel nous rattacherions, pour notre part, le journalisme sous toutes ses formes. Mais alors, me direz-vous, à quoi pourra-t-il bien appartenir?

Eh bien, nous ne le savons pas encore. Cependant, nous avons déjà une idée assez précise du rôle que nous aimerions lui voir jouer dans notre vie:

1. c’est un objet littéraire, un compagnon aussi. À l’instar d’un roman, d’un recueil de poèmes, etc., nous souhaitons pouvoir le lire pour nous distraire ou pour réfléchir, apprendre, nous évader du quotidien, rêver, etc. Mais…
2. Au contraire de ses prédécesseurs, qui tous demandent force concentration, le CadExA doit être lisible facilement en toute circonstance: dans le métro, dans une salle d’attente, dans la cuisine, la chambre d’hôtel, etc., sans pour autant devoir nous forcer à cette concentration qu’exigent les premiers.
3. Autre différence notable: c’est un ouvrage collectif! Il est écrit par des dizaines, voire des centaines d’auteur-trice-s… anonymes!

De cette dualité dans laquelle nous attendons de lui qu’il nous apporte les avantages de ses ancêtres, sans les inconvénients, si l’on peut dire, nous pouvons nous figurer son profil: on peut le lire par petits morceaux, en s’y arrêtant une ou deux minutes, et… dans à peu près n’importe quel ordre! Et cela, bien entendu, avec plaisir et sans effort intellectuel!

Voyons maintenant comment nous allons, tous ensemble, tenter de fabriquer cet “OLNI” (Objet Littéraire Non Identifié), cousin germain du Cadavre Exquis…

Là encore, rappelons le caractère “expérimental” du CadExA, le cadavre exquis algomusien. S’il est expérimental, c’est qu’il n’est pas précisément défini (Monsieur de la Palisse ?). Et s’il n’est pas précisément défini, comment énoncer ses règles?

Cependant, nous vous proposons trois bases, pour démarrer. Nous pourrons les améliorer ensemble dans le forum “L’AlgoMuse.FR (le site web)”, dans le sujet “CadExA”. (Participez!)

Première base: le texte (la proposition) écrit à la suite du précédent doit contenir au moins un élément du précédent (même lieu et/ou même(s) personnage(s) et/ou même idée, etc.);

Deuxième base: une nouveauté doit être introduite. Peu importe dans quelle dimension (spatiale, temporelle, personnage, idée, etc.), mais une “chose” nouvelle, éventuellement mais pas forcément… divergente, doit être introduite.

Et enfin, troisième base: le texte proposé doit pouvir être lu indépendamment de ce qui le précède. Autrement dit: il doit pouvoir inviter à la réflexion ou à la rêverie ou à la joie ou à la révolte, etc., par lui-même! Sans qu’il soit besoin de lire autre chose.

En participant au CadExA, j’accepte:

1. de céder tous mes droits d’auteur-trice (sur les propositions que je fais dans le cadre du CadExA) à l’association AlgoMuse;
2. que mon texte soit éventuellement modifié par la rédaction du site pour être intégré dans la version “retouchée” du CadExA, sachant que cette version a vocation à être publiée;
3. l’éventualité que mon nom d’auteur-trice ne figure pas sur la publication finale.