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Nouvelle version (19 fév. 2023) – Relue et corrigée par @melanie que je remercie chaleureusement ! (pour la métrique notamment…).

 

J’ai demandé à mon amie
De m’aider à ranger ma vie

Sur la balance ai mis ma prose
Juste à côté posé mes vers
Dans sa main une jolie rose
Dont les épines j’ai fait taire

Je lui ai dit tu dois choisir
Lequel des deux je dois finir
Elle m’a souri a réfléchi
Et sur le ton le plus gentil

M’a déclaré qu’à ma demande
Elle ne voulait se soumettre
Car le parfum de la lavande
La rose ne saurait émettre

Et que ranger ma poésie
N’était question d’apostasie
Et d’ajouter qu’il me fallait
Si vraiment choisir je devais

Considérer satisfaction
Comme la clé de mon dilemme
Et mesurer mes créations
À l’aune des quelques tantièmes

De jouissance qu’elles me donnent
Quand je les sers douces patronnes
J’ai bien tenté avec le temps
Dont je sais ne plus avoir tant

D’argumenter tout doucement
Sans la presser sans la brusquer
De mieux peser décidément
Sur la bascule détraquée

En ajoutant cette églantine
Et sans attendre Valentine
Mais rien n’y fit et dans les fers
De mon tourment comme en enfer

Je suis resté seul sans pouvoir
Guider trière et gouvernail
Qui m’emmènent vers le devoir
Et font de moi l’épouvantail

Dressé en proue me terminer
Sans avoir pu rien achever

***

Première version

J’ai demandé à mon amie
De m’aider à ranger ma vie
Sur la balance j’ai mis ma prose
Juste à côté posé mes vers
Et dans sa main une jolie rose
Dont les épines j’avais fait taire
Je lui ai dit tu dois choisir
Lequel des deux je dois finir
Elle m’a souri a réfléchi
Et sur le ton le plus gentil
M’a déclaré qu’à ma demande
Elle ne voulait pas se soumettre
Car le parfum de la lavande
La rose ne saurait émettre
Et que ranger ma poésie
N’était question d’apostasie
Et d’ajouter qu’il me fallait
Si vraiment choisir je devais
Considérer satisfaction
Comme la clé de mon dilemme
Et mesurer mes créations
À l’aune des quelques tantièmes
De la jouissance qu’elles me donnent
Quand je les sers douces patronnes
J’ai bien tenté avec le temps
Dont je sais ne plus avoir tant
D’argumenter tout doucement
Sans la presser sans la brusquer
De mieux peser décidément
Sur la bascule détraquée
En ajoutant cette églantine
Et sans attendre Valentine
Mais rien n’y fit et dans les fers
De mon tourment comme en enfer
Je suis resté seul sans pouvoir
Sur la trière sans gouvernail
Qui m’emmène vers le devoir
Et fait de moi l’épouvantail
Dressé en proue me terminer
Sans avoir pu rien achever

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