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Je ne peux pas croire que vous ayez oublié que les origines de la Grande Russie se trouvaient dans la principauté de Kiev.

Je ne peux pas croire que vous ayez oublié que cette guerre vous oppose aux “Petits Russiens”.

Je ne peux pas croire que vous ayez oublié les paroles de votre hymne qui prônent la sagesse populaire et l’alliance éternelle des peuples frères.

Je ne peux pas croire que vous ayez oublié que votre patrie est aussi celle de Pouchkine, de Gogol, de Tourgueniev, de Tolstoï et de Dostoïevski.

Je ne peux pas croire que vous ayez oublié ces paroles d’Hugo : “il y a nombre de gens […] qui, à une certaine distance, prennent la ténacité pour de la volonté et une chandelle pour une étoile.”

Je ne peux pas croire enfin que vous ayez oublié que vous étiez un Homme.

En revanche, sachez que vous n’oublierez jamais tous ces massacres que vous avez orchestrés, que vous n’oublierez jamais tous ces gens qui résistent aux assauts de votre armée par des chants et quelques notes de piano, que vous n’oublierez jamais tous ces corps d’enfants laissés sur le bord des routes, que vous n’oublierez jamais la souffrance de votre âme qui porte le sang des innocents, que vous n’oublierez jamais ni vos mensonges, ni vos hontes, ni les reflets de votre haine sur les miroirs du monde, que vous n’oublierez jamais les larmes de ces femmes qui n’allaiteront plus leur bébé, que vous n’oublierez jamais les cris de tous ces gens qui rampent pour se sauver, que vous n’oublierez jamais qui vous avez été.

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