On part d’un vers puisé dans les Algodéfis (“En un grand parc obscur, une femme voilée :“), et l’on parle des Femmes (les vraies, les grandes, celles qui toutes nous ont fait vibrer…) en les citant nommément dans une poésie, qui reste à écrire… Vous m’aidez ? Allez, juste la prochaine strophe ! Juste la prochaine… Femme ?
En un grand parc obscur, une femme voilée :
Anachronisme pur d’amazone matée,
On la couvre au prétexte intouchable et pervers
Auquel ouvre Le texte, estimable bréviaire,
Celui qui mal compris, Fatima Mernissi,
Conduit à ce mépris de cette femme-ci.
En un grand camp de mort est femme décharnée :
Elle n’eut pas d’autre tort que de savoir aimer.
On la couvre d’ordures et de brutale insulte,
Auxquelles ouvre la loi du plus fort, qui exulte !
L’espoir est aux enfers, dit Germaine Tillion,
Mais ce n’est qu’un éclair pour nous autres, millions…